Voilà nous y sommes!!! J-3 avant LE Grand prix moto de l’année, le dernier de la saison, celui du dénouement, du sacre. QUI, du « vieux briscard » Valentino ROSSI, qui signe un fantastique retour en force, ou du « métronome » Jorge LORENZO sera champion du monde ? Tout ceci après une saison passionnante, haletante, dans un contexte de polémique suite au différend opposant VR46 à MM93 depuis 2 GP.

Bon, maintenant tout le monde connait la réponse, les polémiques sont allées bon train et ont tout de même, à la grande tristesse de tous les passionnés de moto GP, terni l’image de ce sport et le titre non démérité de ce grand pilote qu’est Jorge LORENZO.

Alors nous n’en reparlerons pas et moi, personnellement, j’ai plus envie de vous raconter ma première expérience au sein même du grand Team Italien DUCATI, durant 3 jours de folie. Ce que j’y ai vu, relève de la passion, de l’amour pour un grand sport et de beaucoup de respect entre tous les acteurs de ce fabuleux championnat.

Voilà 3 semaines maintenant que je sais que je vais partir à Valence pour vivre ce grand prix au coeur de l’action. 3 semaines que ma valise est déjà prête et que je relie chaque jour, le mail reçu de Monsieur PAOLO CIABATTI « himself », le Directeur sportif de Ducati Corse, qui m’invite à venir vivre ce grand spectacle au coeur de l’équipe. C’est simple, c’est comme si j’avais bouffé 10 boites de Guronsan d’un coup, ou que l’on m’avait offert un abonnement gratuit à vie à la boutique Louboutin !

Je suis heureuse et surexcitée ! Pas besoin de Botox, j’ai eu un sourire niais et figé qui ne m’a pas quitté dès l’annonce de cette heureuse nouvelle.

Enfin le jour « J » est arrivé et ce ne sont pas les 5 cafés que j’ai dû prendre à l’aéroport pour tuer les 3 heures d’avance que j’avais, qui m’ont calmée. Hors de question de louper mon avion !

Après environ deux heures de vol, puis la trouille de me perdre toutes les deux minutes sur la route qui me mène jusqu’au circuit Ricardo Tormo de Valencia (malgré le GPS parfaitement paramétré), j’arrive enfin au centre d’accréditation pour récupérer le saint graal, le pass « VIP Guest Ducati » !!! A ce moment, tu te dis que de récupérer le bouquet de la mariée à côté c’est de la gnognote !

Départ pour Valencia

Pour moi, le départ est lancé, les feux passent au vert !

3 L'Hospitality TEAM DUCATI

Je commence à faire la connaissance de ceux qui m’ont permis de vivre ce doux rêve.
Yuri DE CASSAN, le responsable de l’Hospitality et donc de l’accueil en général.

Julian Thomas, l’attaché de presse, le seul « British » de ce Team 99,99 % italien, qui m’a permis de comprendre, au travers des différentes discussions que nous avons eu, combien cette ecurie est aussi une grande famille.

4 Julian THOMAS

Et voilà, Paolo CIABATTI, sans qui je ne serai pas là, qui vient m’accueillir et m’emmène directement vivre ce championnat de l’intérieur.

Les essais vont commencer, il est temps de passer aux choses sérieuses et d’enfin découvrir ce pourquoi je suis venue, la DESMOSEDICI GP15 !

6 La DESMOSEDICI GP15

Me voilà dans le box du Team DUCATI, au milieu des hommes rouges, ma couleur préférée !!!!!!! Je n’aurai pas imaginé un accueil aussi « personnalisé » 😉.

Au coeur du TEAM DUCATI

Elles sont là devant mes yeux ébahis, en pleine préparation n’attendant plus que leurs incroyables pilotes. Il règne paradoxalement un silence, une concentration gage d’un travail appliqué, au milieu du brouhaha des puissants moteurs et de leurs échappements libres de toute chicane qui passent sur la pit-lane pour rejoindre la piste. Une chose est certaine : avec une bécane de ce type tu ne mets même pas une roue sur la plupart de nos circuits !

J’essaye de me faire discrète, de ne pas gêner les allers et venues du staff entre l’avant du box où sont préparées les motos et le « back office » où les mécaniciens travaillent d’un côté, tandis que les ingénieurs, de l’autre côté, analysent des graphes incompréhensibles pour le commun des mortels. C’est là que je me rends encore plus compte, combien rien n’est laissé au hasard et que je viens de mettre les pieds sur une autre planète, la planète Moto GP. Du coup je suis rassurée, maintenant je peux le dire, c’est bien à cause de la mouche explosée sur la bulle de ma Panigale, que j’ai perdu une bonne poignée de secondes sur ma dernière session au circuit Bugatti Le Mans cet été… Si si, tout s’explique !

Tellement absorbée par cette ambiance et ces motos sur lesquelles tu as juste envie de poser tes fesses et d’aller ouvrir les gaz sur un des plus beaux circuits d’Europe, que je n’ai même pas vu arriver les deux chanceux qui vont, eux, bien mettre leurs fesses sur ces incroyables machines, Andréa DOVIZIOSO et Andréa IANNONE, les deux pilotes officiels du Team Ducati.

Andréa DOVIZIOSO & Andréa IANNONE durant les essais

Et là tu es juste impressionnée par ce qui va se dérouler devant tes yeux durant toute cette phase d’essais. Pendant que les pilotes font descendre les chronos au fur et à mesure des tours, toute l’équipe prépare et travaille sur la deuxième moto qui sera utilisée entre chaque passage du pilote dans le box, après avoir débrieffé sur ses impressions devant un staff agenouillé devant lui, buvant ses paroles mais surtout guettant la moindre information qui permettra encore d’améliorer les performances de la moto. Bon, ben là encore on est à des années lumières de mes debriefs du genre « Euuh tu prends les freins au niveau du vibreur bleu ou de la baraque du commissaire de piste ? ».

Alors moi aussi j’écoute, je regarde, et j’essaye de m’imprégner au maximum de cette expérience juste incroyable. Je croise tous ces regards révélant une intense concentration et reste marquée par celui de Luigi Dall’Igna, le Directeur général de Ducati Corse, dans lequel je perçois du stress, mais surtout une grande admiration pour ses pilotes. Il est là, le boss, calme (j’imagine en apparence) et à l’écoute de tout, toujours sa main sur son bouc grisonnant, comme si il était constamment en train de réfléchir et d’analyser.

Luigi Dall'igna

Les essais sont terminés et le Team DUCATI est content des premiers chronos de ses pilotes. Avant de retourner à l’Hospitality, je décide de déambuler un peu dans le paddock continuant toujours ma découverte de cet univers les yeux bien grands ouverts.

Andrea Iannone interview

12 En mode ballade dans les paddocks

Je vous fais donc profiter d’un peu de ce qu’ils ont vu :

Dans la catégorie, « Old school », Monsieur Sete Gibernau, qui fut un des grands adversaires de Valentino dans les années 2005. Et bim, un selfie !

Sete Gibernau

Dans la catégorie « TEAM VR46 », Max Montanari, un des plus fidèles du Docteur et Romano Fenati, la jeune relève italienne.

Max Montanari

Romani Fenati

Dans la catégorie « Familia », Juliá Márquez, le papa du petit diable Marc Márquez.

Juliá Márquez

Dans la catégorie « embouteillages », une foule de fans aux couleurs jaunes fluo et un peu plus loin, les non moins célèbres « Umbrella girls ».

Umbrella Girls / Monster Girls

Il est temps pour moi de rentrer me coucher pour recharger les batteries. Un tour de cadran et me voilà déjà au garde-à-vous, un café dans une main et ma camera dans l’autre. Les feux sont toujours au vert et cette deuxième journée peut commencer, celle des qualifications.

MM93 & THE DOCTOR en piste

Je réintègre mon QG, le box Ducati, ma boite aux merveilles, ma deuxième maison ! De nouveau ce silence qui alterne avec ce bruit, cette concentration encore plus intense qui laisse comprendre que l’enjeu n’est plus le même. Ce n’est pas seulement une personne qui pilote la DESMOSEDICI, mais bien toute une équipe qui sursaute à chaque virage. Le mot TEAM prend tout son sens à ce moment précis.

Les hommes rouges et Paolo CAMPINOTI, TEAM PRAMAC

Je dégaine mon appareil pour immortaliser ces moments et clic, je me suis faite devancer par un photographe, et pas des moindres, Monsieur Gigi SOLDANO, la légende des photographes sur les circuits depuis plus de 30 ans.

Gigi Soldano

Les qualifs se terminent, les pilotes désertent les boxes pour se préparer à LA GRANDE course du lendemain, mais le staff reste et va travailler une grande partie de la nuit. Je ne peux m’empêcher de laisser ma curiosité s’introduire dans ce moment intime et privilégié, je suis seule devant ces motos démontées en un temps record, à scruter toute ces pièces mécaniques et cette incroyable technologie. Moi qui arrive tout juste à démonter une chicane, je ne vous raconte pas le carnage si on me laissait cette Ducati entre les mains.

Alors que je m’apprête à retourner flâner dans les paddocks, voilà qu’Andréa DOVIZIOSO fait son apparition dans le box pour aller discuter avec son équipe de mécanos. Et Bim, selfie ! 😉. Je dois reconnaître et surtout saluer la gentillesse de ce grand pilote qui reste disponible pour ses fans et le public en général.

Vroom, le scooter d’Álvaro BAUTISTA manque de me rouler dessus, je l’évite et en me retournant tombe sur celui de Jorge LORENZO qui me passe sous le nez. Ouh là ! Mais personne ne respecte le code de la route ici !!! Heureusement qu’il y a des hommes galants qui s’arrêtent et prennent même le temps pour prendre la pause devant l’objectif (malgré un cadrage de ma part plutôt loupé)… merci Stefan BRADL. Et puis quelques mètres plus loin, j’aperçois cette silhouette vêtue de noir, aux couleur du TEAM AJO Motosport, c’est bien lui LE Manager de NOTRE champion du monde Moto2 2015, Johann ZARCO ; Laurent FELLON qui m’a fait l’honneur de papoter quelques minutes et d’immortaliser par une belle photo, bien cadrée cette fois, ce moment précieux à mes yeux.

Jorge LORENZO & Stefan BRADL

Laurent Fellon

Alors que la nuit commence à tomber, l’ambiance des paddocks, elle, commence à s’électrifier ! Concerts en plein air, DJ survoltés derrière leurs platines, le Grand Prix de Valence est aussi une parenthèse festive que tout le monde sait apprécier. Et là, c’est LE moment de dégainer ton plus beau sourire et surtout ton appareil photo, car les stars des circuits sont partout et surtout en mode détente et fiesta :

Vue sur les paddocks

Petit échantillon: Yonny HERNÁNDEZ du Team PRAMAC ; Fabio QUARTARARO surnommé « El Diablo », 5 fois champion d’Espagne et nouveau prodige de la moto, Cocorico ! Enfin, Emilio ALZAMORA, la botte secrète des frères MARQUEZ (pour le sourire je repasserai 😉). Allez je file dîner et dodo, demain c’est le grand jour, celui de cette dernière manche du championnat 2015 et du duel ROSSI-LORENZO tant attendu.

Yonny HERNÁNDEZ / Fabio QUARTARARO / Emilio ALZAMORA

Remorque Ducati

Il est 14h00, 3 pilotes (2 devant, 1 derrière) concentrent l’attention de tous. Plus de 30° dehors et 30 tours de ce circuit d’une longueur de 4,005 km attendent les pilotes, sans compter la pression de cette dernière course, ces hommes sont des extra-terrestres. Promis je ne me plaindrai plus d’être fatiguée après avoir roulé seulement 20 minutes avec au moins 30 secondes de plus au tour…Tous sont sur la grille de départ, les feux sont rouges, le décompte a commencé. C’est parti, tous s’élancent comme des boulets de canon et tout le monde maintenant retient son souffle et reste les yeux rivés sur les écrans qui nous retransmettent les différents angles de vue de la course.

Andréa DOVIZIOSO & Andréa IANNONE en pleine concentration

LE DUEL JL99 VR46

Derrière sa télé ou dans les tribunes, tout le monde, comme moi, aura vu le dénouement de cette course et le nouveau champion du monde 2015 de la catégorie Reine franchir glorieusement la ligne d’arrivée.

Pas le temps pour moi de rester, mon avion décolle dans quelques heures et je dois filer comme une voleuse avant que les embouteillages n’envahissent les routes de la région. J’ai eu le temps d’aller saluer Paolo et les autres dans ce box que je ne reverrai pas de si tôt, de les féliciter pour cette belle saison et surtout les remercier de tout mon coeur pour cette expérience unique qu’ils m’ont permis de vivre au sein d’une écurie d’où se dégage plus qu’une ambiance, mais bien une « aura » qui donne à la marque italienne un rayonnement unique, que l’on retrouve indéniablement dans ses motos.

37 Paolo CIABATTI et Gigi Dall'igna

Mon cadeau inestimable

Mon coeur à vibré sur ces trois jours de championnat, il aura encore plus été touché par une marque qui vous va « droit au coeur ».

Lili M

 – ENGLISH VERSION

My very own Valencia Grand Prix with the Ducati Team.

I am standing here, 3 days before THE Moto Grand Prix, THE last in the season, THE deciding one, THE one that could spell victory for the Ducati team, wondering who will be this year’s champion. Will it be Valentino Rossi, who is currently making a fantastic comeback, or Jorge Lorenzo aka the Metronome? All this suspense after a super exciting season and in the middle of a polemic following the dispute between VR46 to MM93 in the last 2 GP.

As you read this you already all know the outcome of the race. And sadly for all moto-racing fans out there, we also all know the controversies that somewhat tarnished the image of the sport and cast a shadow over the title victory of the great Jorge LORENZO.

But let’s forget about all this and let’s travel back in time. Let me tell you about my first experience with the Ducati Italian team. Let me tell you about these 3 days of sweet madness. Everything I saw during this fabulous championship spelled passion and love for the sport, as well as great respect for one another.

I had known that I was going to watch the GP in Valencia for 3 weeks. 3 weeks that my suitcases were packed. 3 weeks of reading same email over and over again. Because 3 weeks before the race I had received an email from Mr. PAOLO CIABATTI himself, the Sports Director of Ducati Corse, inviting me to come and watch the race in Valencia with the entire Ducati team. The only way I can described how I felt is this: imagine swallowing 10 boxes of Gurosan at once – or better still, imagine getting a lifetime supply of Louboutin shoes.

I was so happy and excited that I knew I would never need those Botox injections after all! The silly big wide grin stuck to my face since getting the email would do the job!

And so finally, here I was, D-day had arrived. I got to the airport 3 hours early just in case. There was no way I was going to miss this plane. The 5 cups of coffee I drank at the airport to kill some time did absolutely nothing to calm me down.

After a two-hour flight and a stressful drive to the Ricardo Tormo track in Valencia (how scared was I getting lost!), I finally arrived at the Accreditation Centre to retrieve the holy grail: my « VIP Guest Ducati » pass!! My heart skipped a beat – I felt like the girl who’d caught the bouquet. Scared, overwhelmed and soooo excited!

Départ pour Valencia

But mostly it was like the light had switched to green and nothing would get in the way of my having the best time.

3 L'Hospitality TEAM DUCATI

I began to meet the people who were giving me this amazing opportunity to achieve my dream. Yuri OF CASSAN: Head of Hospitality.

Julian THOMAS: Press Officer, and only Brit in this 99.99% Italian Team. During our many discussions, he made me realise that beyond a moto-racing team Ducati is also a family.

4 Julian THOMAS

And Paolo CIABATTI: the man without whom I would not be here. He welcomed me as soon as I arrived and took me straight to the place where I would experience this championship from within.

The tests are about to start, it’s time to get serious and finally check out the reason why I am here: the GP15 DESMOSEDICI!

6 La DESMOSEDICI GP15

And here I am, standing in the middle of the Ducati Team box, in the middle of a sea of men dressed in red. My favorite colour!!! I couldn’t have hoped for a more personalised welcome. 😉

Au coeur du TEAM DUCATI

And here they are: the bikes. Right in front of my unbelieving eyes. Just there, waiting for their pilots. People are really focused. The place is eerily silent, even with all the engine noises and unbridled exhausts of the bike passing the pit-lane to reach the track. One thing is for sure: you wouldn’t use such a bike on many of our own circuits!

I try to keep out of everybody’s way. People are coming and going. Walking briskly from the front where they get the bikes ready to the back office where mechanics work on one side and engineers analyse data that no one else can even begin to fathom on the other side. That’s when I realize that nothing is left to chance. I just landed on a different planet: planet GP. And in a way it’s making me feel better about my own riding experience. I can now officially confirm that the fly that died on my Panigale’s windscreen last year did make me lose a few seconds during my last session on the Le Mans circuit last year…. Yes, it was definitely the fly’s fault!

I am so absorbed by all that’s going on around me, day dreaming about parking my little bum of one of these bikes and of turning up the gaz and driving the bike on the best European tracks, that I don’t notice the arrival of Andrea DOVIZIOSO and Andrea IANNONE. The two official Ducati pilots.

Andréa DOVIZIOSO & Andréa IANNONE durant les essais

And then, I am beyond impressed with what’s about to happen during the try out phase. While the pilots beat the clock over and over again, the rest of team gets ready and works on the second bike that is used between each lap of the pilot. The team listens religiously to the pilot’s comments on the bike in order to improve the bike’s performance. A far cry from my own amateurish debriefs!

So, I listen carefully. I watch everything and I try to learn as much as I can from this incredible experience. Every member of the team is really focused and looking at Luigi Dall’Igna, General Director of Ducati Corse, I can sense a mixture of stress, and a great deal of admiration for his pilots, in his eyes. He listens to everything while touching his greying goatee, looking calm and constantly analyzing all the information he is given.

Luigi Dall'igna

At the end of the try outs, the team is happy with the pilots’ first results. Before going back to the Hospitality area, I decide to go for a stroll around the paddocks. With my eyes wide open, I try to absorb as much as I can of this incredible world.

Andrea Iannone interview

12 En mode ballade dans les paddocks

Here is what I see:

In the « Old school » category: Mr Sete Gibernau, who was one of Valentino’s great opponents in 2005. And bim: selfie!

Sete Gibernau

In the « Team VR46 » category: Max Montanari, one of Doctor’s most loyal pilot, and Romano Fenati, the young Italian generation.

Max Montanari

Romani Fenati

In the « Familia » category: Julia Marquez, the dad of little devil Marc Marquez.

Juliá Márquez

In the « Traffic jam » category: a crowd of fans dressed in neon yellow colors and a little further, the famous « umbrella girls ».

Umbrella Girls / Monster Girls

It’s late and it’s time for me to go to bed to recharge the batteries. Twelve hours later, here I am back already, coffee in one hand and my camera in the other. The light is still on green and the second day can begin: the qualifiers.

MM93 & THE DOCTOR en piste

I go back to my HQ, the Ducati box, my box of wonders, my second home! Again, the same silence that alternates with the deafening noise. The air is heavy with concentration…. The stakes are not the same. This is not just one person who controls the DESMOSEDICI, but a team that shivers at every turn. The word TEAM really makes sense now.

Les hommes rouges et Paolo CAMPINOTI, TEAM PRAMAC

I pick up my camera to capture these moments and “click” another photographer beats me to it. Mr. Gigi SOLDANO no less, a legend who has been photographing races for over 30 years.

Gigi Soldano

The qualifiers end. As the pilots leave the box to get ready for tomorrow’s GREAT race, the rest of the staff keeps on working for most of the night. My curiosity takes over, I am alone in front of these bikes taken apart in record time, I scrutinize all these mechanical parts and all this incredible technology. Me who only manage to disassemble a chicane… I cannot tell you the carnage I would create if they’d asked me to take this Ducati apart.

As I am about to return to wandering around the paddock, Andrea DOVIZIOSO appears in the box to go talk to his mechanics. And Bim, selfie! 😉. I must really mention the kindness of this great pilot who is always available to his fans and the public in general.

Vroom, the scooter of Alvaro BAUTISTA almost runs me over, I avoid it and as I turn around I find myself in front of Jorge LORENZO. Ooh! Nobody respects the rules of the road here!!!

Fortunately, there are gentlemen who find the time to stop and pose in front of my camera (despite my poor framing skills!) … Thank you Stefan BRADL.

And then a few metres away, I see this silhouette dressed in black, the color of TEAM AJO Motorsport, it’s him THE Manager of OUR Moto2 World Champion 2015, Johann ZARCO; Laurent Fellon who did me the honor of chatting a for a few minutes. A precious moment I managed to capture with two beautiful (and properly framed) pictures!

Jorge LORENZO & Stefan BRADL

Laurent Fellon

As night begins to fall, the atmosphere of the paddock begins to intensify. Outdoor concerts, overexcited DJs behind their turntables… the Valencia Grand Prix is also a festive interlude that everyone enjoys. And now is THE time to unleash your best smile and most importantly your camera because the stars of the circuits are relaxed everywhere:

Vue sur les paddocks

A small sample:

Yonny HERNANDEZ Team PRAMAC; Fabio Quartararo aka « El Diablo », five times champion of Spain and new prodigy Cocorico! Finally, Emilio ALZAMORA, the Marquez brothers’ secret weapon (smile optional ;-)). I go get dinner and some sleep, tomorrow is the big day: the day of the final round of the 2015 championship and the long-awaited ROSSI LORENZO duel.

Yonny HERNÁNDEZ / Fabio QUARTARARO / Emilio ALZAMORA

Remorque Ducati

It’s 2pm. Everybody’s attention is focused on three drivers (two at the front, One at the rear). It’s over 30 degrees outside and 30 laps of this circuit (4,005 kms) await the drivers, not to mention the pressure of this last race, these men are from another planet. I promise I will never complain again after driving for 20 minutes with at least 30 more per lap … They are all ready to go, the lights are red, the countdown has begun. GO! They all start like cannon balls and everyone now holds their breath and their eyes stuck on the screens that show all the different angles of the race.

Andréa DOVIZIOSO & Andréa IANNONE en pleine concentration

LE DUEL JL99 VR46

At home on TV, or in the stands, everyone, like me, saw the outcome of this race and the new 2015 World Champion (Queen category) gloriously cross the finishing line.

At the end there was no time for me to stay any longer, my plane was leaving in a few hours and I had to sneak out like a thief before the roads got too busy. I had time to say goodbye to Paolo and the others. I may not see again anytime soon. I congratulated them on this great season and thanked them with all my heart for the chance they gave me to experience this GP from within. Ducati is a team that possesses a special « aura » that gives the Italian brand its unique feel, which is also found in its motorcycles.

37 Paolo CIABATTI et Gigi Dall'igna

Mon cadeau inestimable

My heart skipped many beats during these three days and it was especially touched by a brand that goes straight to your heart.

Lili M